Dernier jour avant de quitter l’Angleterre. Beaucoup d’autoroute aujourd’hui, nous traversons l’agglomération de Londres, il y a vraiment beaucoup de monde et quelques ralentissements.
Nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour déjeuner et prenons notre temps. En sortant, le parking est totalement paralysé, impossible de faire marche arrière pour sortir de notre emplacement. Au loin on ne voit que des voitures bloquées de partout, sauf à l’entrée du parking où des gens arrivent encore. Au final on mettra 1h à sortir du parking, et c’est là qu’on découvre le flegme britannique dans toute sa splendeur : les gens sont d’un calme hallucinant, en France ça fait longtemps qu’il y aurait un concert de klaxons, et de voitures roulant sur la pelouse pour se dégager.
Précisons que les aires d’autoroutes ne sont pas situées sur l’autoroute, mais systématiquement accrochées à de très grands rond-points, ce qui oblige à sortir de l’autoroute pour rencontrer les voitures qui arrivent dans l’autre sens, et celles qui circulent sur le réseau urbain. Quand il y a du monde, comme aujourd’hui, le rond-point se paralyse totalement, créant un immense deadlock, phénomène encore amplifié aujourd’hui par la présence de feux rouges en sortie du rond-point, sur les bretelles d’accès à l’autoroute !
Bref, nous arrivons finalement à Douvres, et comme on est en avance, on va visiter le Château de Douvres.
Au sommet de la tour :
L’entrée de l’ancienne église :
L’ancien phare :
Le site est vraiment immense, et nous n’avons pas le temps de tout visiter, d’autant plus que les fréquentes averses, et le vent fort, nous obligent à nous abriter. Et Lucie décide de ne plus marcher :
L’intérieur du château :
Le puits permettant de remonter l’eau :
La compagnie de ferry, DFDS, nous a envoyé un SMS nous demandant d’arriver 1h30 en avance pour les formalités douanières (enfin, plus précisément à cause de la douane française qui a renforcé les contrôles). Donc nous décidons de partir rapidement, surtout que nous avions vu dans les actualités les anglais qui avaient passé jusqu’à 11h d’attente lors d’un gros week-end de départ fin juillet. Mais quand nous arrivons au terminal de ferry, les 2 douanes (anglaises et françaises) nous ont laissé passer sans même nous arrêter ni regarder les passeports. Au 3ème point de contrôle, pour les billets du ferry, l’agent prend un passeport, le scanne, et nous donne nos billets en 1 minute. Parfait ! Nous nous garons donc dans l’une des nombreuses filles d’attente du ferry et allons chercher à manger à la boutique, l’occasion de dépenser nos dernières Livres Sterling dans un Whopper du Burger King.
C’est là qu’on croise ce panneau « publicitaire » :
En fait, lorsque nous avons traversé la Tamise, par le tunnel à l’aller, et par le pont au retour, il y avait un péage automatique par caméras… évidemment nous ne le savions pas, et il est trop tard pour payer le trajet aller. Il nous reste 24h pour payer le trajet retour, ce que nous ferons à la maison sur le site Internet, d’autant plus que ce n’est pas trop cher (£2.5). Mais après quelques recherches sur Internet, il est quasiment certain que nous recevrons une amende salée… les témoignages de touristes se faisant avoir sont plus que nombreux !
La traversée en ferry se passe bien, mais un peu longue à notre gout, en fin de journée. Lucie joue un moment au petit espace de jeu pour enfant, puis nous trouvons un endroit au calme, où elle regarde des vidéos de Pepa Pig qu’elle partage avec une autre petite fille, puis enfin elle joue à courir et danser dans le hall.
La fin du trajet sur les autoroutes françaises se passe très bien car il fait nuit, il n’y a presque personne, et c’est très agréable de rouler sur du bitume de qualité.